Auteurs vivants et droits d'auteurs
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Auteurs vivants et droits d'auteurs
Je lis ça et là quelques récriminations contre la SACD..Pour ma part mon expèrience est encore très faible, mais j'ai touché mes droits en provenance de la Suisse et du Canada sans souci.Vous me direz que je ne saurais jamais si....Mais pas de regrets car sans internet et Le Proscénium je n'aurais jamais été joué j'en suis conscient. Par contre, par contre, ce fut un peu plus long la première fois que j'ai été joué en France car l'association concernée (au passage subventionnée par nos sous !!!) renaclait à s'éxécuter, mais la SACD n'a pas laché le morceau (et ce pour somme assez petite !)
Les droits d'auteur sont un du au même titre qu'est payé le producteur de carottes et autres.... Que ce soit peu voire trop (rare!), que ce soit déplorable est une autre affaire, ne sommes nous pas dans un monde marchand ? On ne peut aller contre, même Don Quichotte.....Je connais 'une auteur' qui écrit bien mieux que moi, qui enferme dans son tiroir et se plaint de ne pas être jouée et donc de ne jamais rien gagner...ben oui, il faut vivre avec son temps.....un minimum.
Permettez moi de revenir sur les auteurs vivants. Je trouve assez scandaleux lorsque je vais au théatre ( assez souvent Chateauvallon 83 pour ne pas le nommer!) de constater que 8 pièces sur 10 sont celles d'auteurs décèdés depuis plus de 50 ans...je veux bien que ce soit des auteurs d'excellence (je suis minuscule à coté d'eux ,c'est sur). En exbusinessman que je suis, je ne peux m'empècher de penser que l'on évite sciemment et légalement de payer des droits d'auteurs alors que souvent on est subventionné par des sous qui proviennent de gens bien vivants,eux (nos impots)...Je pense que les auteurs vivants (il y en a qui sont dans l'excellence n'en doutons pas) devraient s'unir pour obtenir du ministère de la culture une inversion : 80% d'auteurs vivants dans le theatre subventionné...Qu'en pensez vous?
Les droits d'auteur sont un du au même titre qu'est payé le producteur de carottes et autres.... Que ce soit peu voire trop (rare!), que ce soit déplorable est une autre affaire, ne sommes nous pas dans un monde marchand ? On ne peut aller contre, même Don Quichotte.....Je connais 'une auteur' qui écrit bien mieux que moi, qui enferme dans son tiroir et se plaint de ne pas être jouée et donc de ne jamais rien gagner...ben oui, il faut vivre avec son temps.....un minimum.
Permettez moi de revenir sur les auteurs vivants. Je trouve assez scandaleux lorsque je vais au théatre ( assez souvent Chateauvallon 83 pour ne pas le nommer!) de constater que 8 pièces sur 10 sont celles d'auteurs décèdés depuis plus de 50 ans...je veux bien que ce soit des auteurs d'excellence (je suis minuscule à coté d'eux ,c'est sur). En exbusinessman que je suis, je ne peux m'empècher de penser que l'on évite sciemment et légalement de payer des droits d'auteurs alors que souvent on est subventionné par des sous qui proviennent de gens bien vivants,eux (nos impots)...Je pense que les auteurs vivants (il y en a qui sont dans l'excellence n'en doutons pas) devraient s'unir pour obtenir du ministère de la culture une inversion : 80% d'auteurs vivants dans le theatre subventionné...Qu'en pensez vous?
Re: Auteurs vivants et droits d'auteurs
Vaste débat - que je suis heureux de lire parce qu'il n'y en a pas souvent des nouveaux...
D'une part, scindons troupe amateur et troupe pro.
Ne connaissant pas trop la seconde - qui me semble pourtant pas mal jouer d'auteur vivant mais je peux me tromper - je vais m'occuper de la première.
Je n'irais pas jusqu'à dire qu'on joue du "classique" parce qu'on ne paye pas de droits d'auteurs ; encore que ça puisse entrer en ligne de compte...
Ce qui est sûr, c'est qu'un Feydeau, Molière, Labiche, Shakespeare, etc. pour les plus anciens t'attirent un monde certain contrairement à un Eric Beauvillain ( pour ne s'en prendre qu'à soi-même ) peu connu qui n'attirera pas forcément l'oeil ou l'intérêt du spectateur potentiel...
Un auteur connu, c'est une séance pleine quasi assurée !
De là, on se tape des tripotées de "Dîner de con", "Père Noel" et autre "Air de Famille" (encore que moins ces temps-ci, tiens...)
Donc, premier point : la certitude de prendre un "produit" qui non seulement va plaire mais a également fait ses preuves, c'est clair, on ne va pas se planter avec ça.
Ensuite, j'irais dire qu'un auteur comme ceux cités, tu es sûr de les trouver. Dans une bibliothèque, un libraire, voir même la FNAC, c'est dire !
Pour trouver des auteurs émergents, il faut les chercher, fouiner sur le net, oser prendre le temps de faire des découvertes, certaines peut-être pas bonnes, qui sait...
Donc, second point : la sécurité et la tranquillité de trouver du bon, vite et partout.
Notons maintenant qu'il me semble que les temps ont changé et que cet esprit disparaît. De plus en plus, ce me semble, des troupes amateurs se mettent aux auteurs vivants (Allègre, pour ne citer que lui, faisait il y a peu des dix auteurs les plus joués de la FNCTA).
De plus en plus, les troupes se tournent vers les auteurs vivants, preuve en est de la fréquentation élevée du site du Proscenium.
Même toi, Denis, de mémoire, n'était point très joué au début, ce qui semble changer. Comme moi. Et beaucoup. Qui n'aurions jamais été lu aussi facilement il y a encore dix ans... Donc, j'ai été d'accord avec toi, mais moins...
D'une part, scindons troupe amateur et troupe pro.
Ne connaissant pas trop la seconde - qui me semble pourtant pas mal jouer d'auteur vivant mais je peux me tromper - je vais m'occuper de la première.
Je n'irais pas jusqu'à dire qu'on joue du "classique" parce qu'on ne paye pas de droits d'auteurs ; encore que ça puisse entrer en ligne de compte...
Ce qui est sûr, c'est qu'un Feydeau, Molière, Labiche, Shakespeare, etc. pour les plus anciens t'attirent un monde certain contrairement à un Eric Beauvillain ( pour ne s'en prendre qu'à soi-même ) peu connu qui n'attirera pas forcément l'oeil ou l'intérêt du spectateur potentiel...
Un auteur connu, c'est une séance pleine quasi assurée !
De là, on se tape des tripotées de "Dîner de con", "Père Noel" et autre "Air de Famille" (encore que moins ces temps-ci, tiens...)
Donc, premier point : la certitude de prendre un "produit" qui non seulement va plaire mais a également fait ses preuves, c'est clair, on ne va pas se planter avec ça.
Ensuite, j'irais dire qu'un auteur comme ceux cités, tu es sûr de les trouver. Dans une bibliothèque, un libraire, voir même la FNAC, c'est dire !
Pour trouver des auteurs émergents, il faut les chercher, fouiner sur le net, oser prendre le temps de faire des découvertes, certaines peut-être pas bonnes, qui sait...
Donc, second point : la sécurité et la tranquillité de trouver du bon, vite et partout.
Notons maintenant qu'il me semble que les temps ont changé et que cet esprit disparaît. De plus en plus, ce me semble, des troupes amateurs se mettent aux auteurs vivants (Allègre, pour ne citer que lui, faisait il y a peu des dix auteurs les plus joués de la FNCTA).
De plus en plus, les troupes se tournent vers les auteurs vivants, preuve en est de la fréquentation élevée du site du Proscenium.
Même toi, Denis, de mémoire, n'était point très joué au début, ce qui semble changer. Comme moi. Et beaucoup. Qui n'aurions jamais été lu aussi facilement il y a encore dix ans... Donc, j'ai été d'accord avec toi, mais moins...
Re: Auteurs vivants et droits d'auteurs
Second point et après réflexion, je ne suis pas persuadé que les troupes pro ne jouent pas de contemporains... Le Rond-Point étant le premier qui me vint à l'esprit, ils ne jouent que du contemporain. Dans pas mal de lieux qui me viennent également, d'ailleurs...
Il y a peut-être le fait que c'est aussi ce que les gens attendent...
Il y a peut-être le fait que c'est aussi ce que les gens attendent...
Droits d'auteurs
Nous avons une compagnie professionnelle et je suis responsable de troupes amateurs. Je connais les deux situations et dans les deux cas je joue parfois des auteurs classiques, parce qu'il me semble que s'en priver serait dommage, et des auteurs vivants, mais j'aime pariculièrement jouer des auteurs contemporains, pas tous vivants.
Je jouais à Avignon cet été une pièce de Dario Fo et Franca Rame et je fus assez surprise de constater que certaines compagnies n'avaient pas fait de déclaration auprès de la SACD avant de s'inscrire à Avignon.
Sur ce site je sollicite des auteurs et ne manque pas de signaler quand je les joue. C'est vraiment essentiel d'avoir cette confiance.
Je jouais à Avignon cet été une pièce de Dario Fo et Franca Rame et je fus assez surprise de constater que certaines compagnies n'avaient pas fait de déclaration auprès de la SACD avant de s'inscrire à Avignon.
Sur ce site je sollicite des auteurs et ne manque pas de signaler quand je les joue. C'est vraiment essentiel d'avoir cette confiance.
Muriel Anastaze- Messages : 1
Date d'inscription : 19/01/2009
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