Nouveaux textes

Bonjour,

Je suis président d'une troupe de théâtre amateur en Belgique.

Nous sommes toujours à la recherche de nouveaux textes. Nous lisons régulièrement des pièces sur le site du Proscenium. Nous avons d'ailleurs créé une pièce du site le mois dernier.

Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi un grand nombre d'auteurs ne propose qu'une partie de leur texte. C'est très embêtant. J'ai déjà contacté des auteurs pour avoir la suite du texte... sans succès.

Alors maintenant, la première chose que nous faisons, c'est de télécharger la pièce et d'aller tout de suite en fin de fichier pour voir si on dispose de la version intégrale. Si ce n'est pas le cas, on ne lit pas ou peu et on regarde chez la concurrence.

Je pense que c'est l'intérêt de l'auteur de mettre sa pièce complète sur le site puisqu'il est bien certain qu'une troupe est obligée de payer les droits.

Alors messieurs les auteurs, expliquez-moi pourquoi vous mettez tant de protection.

Merci pour votre réponse.

Pierre Villers
Président du Studio Théâtre de Liège

Bonjour M. Villers,

Hélas tous les responsables de troupe n'ont pas le même respect que vous des droits d'auteur.
Bon nombre de troupes jouent les textes sans demander l'autorisation et sans faire le nécessaire pour que les droits soient payés. Pas vus, pas pris.
Donc les auteurs ne mettent qu'un extrait afin d'avoir un contact avec les troupes et afin de pouvoir ensuite savoir ce qu'est devenu leur texte.
Certains auteurs souhaitent aussi tout simplement entrer en contact avec les troupes pour le plaisir d'échanger sur le texte et sur la création qui en sera faite.

En revanche il n'est pas normal que les auteurs ne vous fournissent pas le texte intégral sur simple demande par courriel. Je vous suggère donc de m'envoyer la liste de ces auteurs (pas ici, mais par courriel à cette adresse : contact@leproscenium.com).

Je vous remercie.

Pascal Martin
Webmestre du site leproscenium.com

Je rentre dans la catégorie des auteurs qui aiment bien recevoir des mails et la possibilité de dialoguer avec les troupes.

Comment eus-je su, si je mettais tout mon texte en ligne, que certains servaient à apprendre le français à des élèves de Chine ou d'Amérique du Sud ?

Comment eus-je pu être invité par des troupes qui, souvent, n'osent pas contacter l'auteur alors que là, hop, c'est déjà fait ?

Comment eus-je pu discuter avec des personnes qui l'utilisent dans des actions de remobilisation, avec des jeunes en difficultés ou des handicapés mentaux léger pour les aider à appréhender la parole ?

Eus-je eu un contact avec une personne qui faisait une thèse sur la peur du dentiste et qui s'est servi d'un de mes textes en exemple si je n'avais pas employé cette méthode ?

J'ai été obligé de prendre une carte bleue parce que de plus en plus de magasins refusent les chèques, ayant eu trop d'impayés. Pourtant, j'ai des sous sur mon compte. Mais des fraudeurs ont eu raison des gens honnêtes et force m'est de me fendre d'une carte bleue...

Je crois qu'ici, c'est pareil dans les deux cas :
- des troupes ne payent pas les droits, donc des auteurs ne mettent pas les textes en entiers, dommage pour ceux qui sont respectueux...
- les troupes ne communiquent pas alors on (je) les y oblige. Au moins une fois. Et vous seriez surpris du nombre de fois où j'ai une demande contenant une phrase ressemblant à : "Pourriez-vous envoyer la fin ? On vous tiendra au courant de notre choix, quel qu'il soit !" et, une fois le texte envoyé, plus aucune nouvelle !

La globalité paye souvent pour ce que certains font...
(mais moi, je réponds toujours aux mails que je reçois ! C'est la moindre des choses !)

Je pris la sale manie de mettre la totalité des textes en ligne. En surfant sjur le net, j'ai vu que ma pièce "Albert le bon frère" avait été joué (une seule fois par un atelier -théâtre). Le professeur ne savait pas qu'il fallait demander l'autorisation de l'auteur. Admettons ...mais j'aurai aimé être au moins au courant qu'elle avait été jouée. Et ne pas le découvrir par moi-même.

Donc, pour les prochaines pièces, je ne vais mettre que les trois-quarts du texte.

En même temps, le post de Pierre Villers dénote bien de ce que j'avançais...

Les troupes demandent - ici, posent une question - et on ne les revoit plus.

Ploum ploum...

Bonjour,

Et non, vous avez tort, je regarde les réponses qui malheureusement ne sont pas très nombreuses.

A peine deux auteurs ont répondu à ma demande concernant les textes dont on ne reçoit qu'une partie.

Je les en remercie.

Bien à vous.

Pierre Villers

Bonjour
Je suis aussi partisan de ne mettre en ligne que les trois quarts de ma pièce afin que l'on soit obligé de m'en demander la suite, que je m'empresse d'ailleurs d'envoyer dès qu'une troupe m'en fait la demande. Or même de cette façon, il m'est arrivé de ne plus avoir de nouvelles des troupes et malgré mes relances, je n'avais pas de réponse. Maintenant j'ai trouvé la parade : dès qu'une troupe me contacte, je lui réponds en envoyant la pièce en entier et je transfère le mail à la SACD afi qu'elle se mette en contact avec la troupe et qu'elle vérifie que tout soit fait dans les règles de l'art. Mais ceci dit, je ne refuse jamais la dmande d'une troupe de théâtre, et si l'une de mes pièces vous intéresse, n'hésitez pas à m'en demander l'intégralité

Maintenant j'ai trouvé la parade : dès qu'une troupe me contacte, je lui réponds en envoyant la pièce en entier et je transfère le mail à la SACD afi qu'elle se mette en contact avec la troupe et qu'elle vérifie que tout soit fait dans les règles de l'art.

C'est une bonne solution.
Mais c'est dommage d'en arriver là à cause de quelques troupes qui ne jouent pas le jeu. Oh le sale jeu de mots !

Eh oui, comme vous dites. Quand les troupes ne jouent pas le jeu, ça peut être un drame pour les uateurs....

Je ne le fais pas, d'une part parce qu'il y a déjà un système de ce genre sur le proscenium, d'autre part parce que j'ai toujours peur de noyer la SACD sous 100 demandes quand il n'y en aura que 2 qui aboutiront et 98 qui leur feront perdre leur temps (c'est un pourcentage imagé...).

Quant à Pierre, je n'ai pas dit que vous ne lisiez pas les réponses - dans l'idée, je suppose que les gens qui me demandent des textes les lisent... Juste que vous ne donniez plus signe de vie ou de réaction à ces réponses - ce qui pourrait amener débat - une fois qu'elles sont faites, ce qui est le cas de nombre de troupes ayant reçu le texte...
Sans vouloir vous froisser !