La page blanche
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La page blanche
L'enfer des auteurs: la page blanche.
On a beau s'acharner, rien ne vient.
On essaie d'écrire plus par obligation que par inspiration. Que faire pour y remédier ?
Tchaïkovski disait : "L'inspiration ne vient pas aux fainéants, il faut l'appeller."
Période creuse ou période trouble, qu'en pensez-vous ?
On a beau s'acharner, rien ne vient.
On essaie d'écrire plus par obligation que par inspiration. Que faire pour y remédier ?
Tchaïkovski disait : "L'inspiration ne vient pas aux fainéants, il faut l'appeller."
Période creuse ou période trouble, qu'en pensez-vous ?
Wilfrid Renaud- Messages : 110
Date d'inscription : 04/05/2009
Re: La page blanche
Une suggestion est de s'imposer ou de se faire imposer des contraintes d'écriture.
C'est ce que faisait Georges Perec (un exemple célèbre étant "La disparition").
Si d'autres auteurs sont intéressés, pourquoi ne pas se donner quelques contraintes comme :
. des répliques imposées
. des personnages
. une ou deux situations
. un lieu
. un objet/accessoire/élément de décor
Ca peut faire un recueil. Ca avait marché avec le canapé, il y plusieurs années.
C'est ce que faisait Georges Perec (un exemple célèbre étant "La disparition").
Si d'autres auteurs sont intéressés, pourquoi ne pas se donner quelques contraintes comme :
. des répliques imposées
. des personnages
. une ou deux situations
. un lieu
. un objet/accessoire/élément de décor
Ca peut faire un recueil. Ca avait marché avec le canapé, il y plusieurs années.
Pascal Martin- Messages : 244
Date d'inscription : 01/11/2007
Re: La page blanche
Voilà qui est amusant comme suggestion...
Non par le principe - qui me semble avoir toujours été bon - mais par les réminiscences qu'il m'évoque...
D'abord, je ne sais pas ce que tu veux dire, Wilfrid, je n'ai jamais eu et pense ne jamais avoir le problème. Une page blanche est pour moi une aire de jeu sans fin et dès que tu m'en donnes une, je la remplis direct.
Après, c'est bon ou c'est pas bon. Il y a une idée qui peut émerger à la fin et tout le reste est à jeter. Je ne crois pas que la page blanche soit le problème de l'auteur - son problème est de vouloir la remplir avec quelque chose de bon ! Et qu'est-ce que j'en ai rempli des pages que j'ai ensuite relue en me disant "Ouahahahaha ! Comment peut-on écrire des trucs aussi nuls !" Il ne faut pas, je pense, s'en formaliser mais en prendre note s'il n'y a pas eu une bonne idée : ça, c'est pas bon.
Passons à la réminiscence.
Attention ! Je n'accuse rien ni personne n'ayant pas la mémoire de le faire ; ce sont donc juste des généralités.
Il existe un concours d'écriture, Scènoblique, qui fonctionne sur la contrainte (de thème + de phrase + de deux accessoires).
Il est relayé par le proscenium et a une année été relayé sur la liste des EAT et de la FNCTA.
Foutredieu ce qu'il a pu être critiqué cette année-là !!!!
Combien d'auteurs bobo-intello-contemporains ont pu dénigrer ces contraintes en hurlant qu'un auteur doit être libre (rejetant le passif de la contrainte de triple unité existant jadis (action, lieu, temps) et les Oulipiens en bloc) ?!
Que qu'est-ce que c'est que cette honte d'imposer ce genre de choses à des auteurs et que les grands auteurs (ou les connus ou ceux de qualité ou les méritants, je ne sais plus le(s) terme(s) utilisé(s)) ne se plieraient jamais à ça.
Sauf que le second de cet année est un auteur de qualité établi, je ne sais plus le terme là encore.
Je ne dis pas qu'il fut un de ceux qui critiquaient, hein ! Mais son nom avait été cité par d'autres en disant que ces contraintes nous priveraient d'auteur tel, X, y ou Z, notre second de cette année étant Z.
Bref, tout ça pour dire que les pseudos auteurs je suis libre, ça me fait bien rire, que je suis pour les contraintes et que si on se fait un jeu aboutissant à un recueil publié ou non, je marche et que je ne peux décidément rien dire sans m'étaler.
Non par le principe - qui me semble avoir toujours été bon - mais par les réminiscences qu'il m'évoque...
D'abord, je ne sais pas ce que tu veux dire, Wilfrid, je n'ai jamais eu et pense ne jamais avoir le problème. Une page blanche est pour moi une aire de jeu sans fin et dès que tu m'en donnes une, je la remplis direct.
Après, c'est bon ou c'est pas bon. Il y a une idée qui peut émerger à la fin et tout le reste est à jeter. Je ne crois pas que la page blanche soit le problème de l'auteur - son problème est de vouloir la remplir avec quelque chose de bon ! Et qu'est-ce que j'en ai rempli des pages que j'ai ensuite relue en me disant "Ouahahahaha ! Comment peut-on écrire des trucs aussi nuls !" Il ne faut pas, je pense, s'en formaliser mais en prendre note s'il n'y a pas eu une bonne idée : ça, c'est pas bon.
Passons à la réminiscence.
Attention ! Je n'accuse rien ni personne n'ayant pas la mémoire de le faire ; ce sont donc juste des généralités.
Il existe un concours d'écriture, Scènoblique, qui fonctionne sur la contrainte (de thème + de phrase + de deux accessoires).
Il est relayé par le proscenium et a une année été relayé sur la liste des EAT et de la FNCTA.
Foutredieu ce qu'il a pu être critiqué cette année-là !!!!
Combien d'auteurs bobo-intello-contemporains ont pu dénigrer ces contraintes en hurlant qu'un auteur doit être libre (rejetant le passif de la contrainte de triple unité existant jadis (action, lieu, temps) et les Oulipiens en bloc) ?!
Que qu'est-ce que c'est que cette honte d'imposer ce genre de choses à des auteurs et que les grands auteurs (ou les connus ou ceux de qualité ou les méritants, je ne sais plus le(s) terme(s) utilisé(s)) ne se plieraient jamais à ça.
Sauf que le second de cet année est un auteur de qualité établi, je ne sais plus le terme là encore.
Je ne dis pas qu'il fut un de ceux qui critiquaient, hein ! Mais son nom avait été cité par d'autres en disant que ces contraintes nous priveraient d'auteur tel, X, y ou Z, notre second de cette année étant Z.
Bref, tout ça pour dire que les pseudos auteurs je suis libre, ça me fait bien rire, que je suis pour les contraintes et que si on se fait un jeu aboutissant à un recueil publié ou non, je marche et que je ne peux décidément rien dire sans m'étaler.
Re: La page blanche
Bien, alors, je vais réfléchir à quelques contraintes à proposer pour un appel à textes afin d'occuper les auteurs pendant l'été.
Ça donnera au moins une compilation de textes sur le site et si un éditeur est intéressé par tout ou partie des textes, ça deviendra peut-être un livre.
Je cogite donc.
Ça donnera au moins une compilation de textes sur le site et si un éditeur est intéressé par tout ou partie des textes, ça deviendra peut-être un livre.
Je cogite donc.
Pascal Martin- Messages : 244
Date d'inscription : 01/11/2007
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